Adobe a lancé cette semaine Firefly, une application de création d’images génératives, ainsi que la plateforme GenAI, lors de la conférence Adobe Summit,

La plateforme Firefly est alimentée par le service Adobe Stock, qui sert de base de données d’images pour entraîner le modèle d’IA. Ainsi, l’entreprise n’a pas à se soucier des droits d’auteur, car elle travaille avec des images sous licence ou libres de droits. Les photographes qui contribuent à Stock ont déjà une relation commerciale avec Adobe.

Lors de la conférence  les débats se sont concentrés principalement sur l’utilisation de l’IA générative pour aider les marketeurs à améliorer leur efficacité, et les discussions sur l’éthique de l’IA étaient inévitables, en particulier en ce qui concerne Firefly.

Adobe met en avant les sujets d’éthique concernant l’IA, car elle estime que cela permet de différencier ses offres d’IA générative de celles de ses concurrents. Dana Rao, General counsel et Chief trust officer chez Adobe, déclare que l’IA est sur le point de briser la confiance dans ce que l’on voit et entend, et que les démocraties ne peuvent pas survivre lorsque les gens ne sont pas d’accord sur les faits.

L’équipe en charge de l’IA d’Adobe s’assure que les résultats générés par l’IA ne sont pas seulement commercialement sûrs, mais aussi exempts de biais, afin que les résultats couvrent une large gamme démographique.

En ce qui concerne la rémunération des contributeurs pour le contenu qu’ils ont concédé sous licence à Adobe, les photographes Stock reçoivent généralement des redevances à chaque fois que leur photo est utilisée sur la plateforme.

Adobe souhaite mettre en place un échange de valeur entre les contributeurs et l’entreprise. Selon Dana Rao, il existe de nombreuses façons dont Adobe pourrait rémunérer les contributeurs pour l’influence de leurs images sur le contenu généré par l’IA, mais il est difficile de savoir exactement comment le modèle a créé une nouvelle image.

Pour les utilisateurs qui souhaitent utiliser Firefly pour créer leurs propres images, ce n’est pas un problème sur lequel ils ont à se concentrer. Il y a des questions intéressantes à se poser sur la manière dont on peut protéger les images générées par l’IA par des droits d’auteur. Le « Copyright Office » américain estime actuellement que si vous tapez une phrase, l’image générée qui en découle n’appartient à personne, car il faut qu’une personne y ajoute une expression pour pouvoir être soumis à des droits d’auteur.

Adobe et un grand nombre de partenaires soutiennent depuis longtemps l’initiative Authenticité du contenu, qui développe des normes et des outils pour suivre la création et la manipulation des images dans le temps. Bien que cette initiative soit principalement axée sur la lutte contre les deepfakes et la désinformation, elle peut également s’appliquer à ce contexte .

L’article Adobe lance Firefly, un créateur d’images génératives, et veut rémunérer les contributeurs de sa base d’images utilisées pour entraîner l’IA est apparu en premier sur FRENCHWEB.FR.

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